Retrouver son Cœur
La méditation dans la peinture et la poésie chinoises du XVe au XVIIe siècle
rencontre avec Cédric Laurent
Retrouver son Cœur. La méditation dans la peinture et la poésie chinoises du XVe au XVIIe siècle
Rencontre avec Cédric Laurent
quand : lundi 2 mai 2022 à 18h30
où : Institut Confucius de Bretagne, 17 rue de Brest, 35000 Rennes
présentation
A l’occasion de la publication de l’ouvrage Retrouver son Cœur à l’Asiathèque, nous accueillons son auteur, Cédric Laurent, pour une rencontre exceptionnelle.
« Les lettrés Ming (1368-164) […] ressentent qu’« en méditation, dans la montagne, les jours s’allongent ». Ils écoutent les ruisseaux, les cascades, les bruits qui s’accordent aux battements du cœur avec une délicatesse où le subtil devient indicible et indiscernable. Ils entrent peu à peu dans la nature et dans un état où tous les sons perçus simultanément les plongent dans le silence ultime, celui où pas un bruit ne l’emporte sur l’autre. C’est là « retrouver son Cœur », en chinois xin, terme qui désigne à la fois le cœur en tant qu’organe, et l’esprit, le centre de l’être. […] Nombreux sont les peintres qui ont ainsi fait de la méditation un des thèmes de leur peinture, thème peu mis en avant jusqu’à cette étude de Cédric Laurent qui, à travers la présentation de très beaux textes, poésies et peintures, nous sensibilise à cette esthétique et à cette philosophie de l’être développée et mise en pratique par des lettrés des Ming, un âge d’or pour la peinture chinoise de paysage. Il nous fait mesurer l’importance de la méditation chez eux et chez les néo-confucéens, notamment ceux de l’école du Cœur, qui réinterprètent les textes classiques du confucianisme au regard du bouddhisme et du taoïsme. » (Extraits de la préface de Catherine Despeux)
L’auteur
Cédric Laurent est professeur en langue, littérature et civilisation chinoises à l’université Rennes 2. Il enseigne la langue, la littérature classique et l’histoire de l’art chinois et mène des recherches sur les relations entre la peinture et la littérature en Chine. Après une série de travaux sur la peinture narrative Ming (1368-1644), dont un livre intitulé Voyages immobiles dans la prose ancienne : la peinture narrative sous la dynastie Ming (Paris, Les Belles Lettres, 2017), il continue de décrypter les motifs peints à l’éclairage de la littérature classique. Cette orientation l’a conduit dans les domaines très variés de la peinture érotique, de la culture de l’encens et de l’art contemporain. Cherchant à comprendre les significations oubliées des paysages, il se consacre aujourd’hui à l’expression des expériences de méditation dans la peinture et la poésie chinoises.
Entrée libre dans la limite des places disponibles
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