Exposition des peintures de Laoshu
Du 1er juillet au 31 août 2022
au café de la librairie Dialogues
Exposition des peintures de Laoshu,
issues de son dernier recueil de peintures et de poèmes « Moi, mon chat et le plaisir des jours »
Du 1er juillet au 31 août 2022, en partenariat avec la librairie Dialogues, nous organisons une exposition des peintures de Laoshu issues de son recueil « Moi, mon chat et le plaisir des jours » au café de la librairie Dialogues.
Laoshu, ou « Vieil Arbre » en chinois, de son vrai nom Liu Shuyong, représente parfaitement la Chine d’aujourd’hui, un pied dans la tradition, un autre dans le XXIe siècle. Professeur à l’Institut des médias et de la culture de Pékin et critique d’art réputé, il poste sur son blog, chaque jour depuis 2011, une peinture accompagnée d’un poème. Ses abonnés se comptent par centaines de milliers. Usant de certaines techniques traditionnelles vieilles de plusieurs siècles, dans une nouvelle forme de peinture d’inspiration lettrée, Laoshu introduit dans ses oeuvres des objets appartenant au monde moderne : téléviseurs, ordinateurs, soucoupes volantes… provoquant chez le public de savoureux télescopages temporels et induisant de nouvelles expériences visuelles. Selon le spécialiste du confucianisme et du taoïsme Jean-Claude Pastor, qui a choisi et traduit les oeuvres présentées dans l’ouvrage,chez Laoshu, « la simplicité n’est qu’apparente et voulue, elle cache une profonde réflexion sur le temps, l’image et l’esthétique ».
Le personnage qui habite le « monde simple et tranquille » de Laoshu flâne le long des chemins de campagne, s’endort sous un arbre, pêche à la ligne, rêve dans sa chambre et se livre à des activités banales, d’un œil subtilement railleur. Un « double littéraire » de l’auteur qui, s’il s’émerveille en promeneur solitaire devant la beauté de la nature, n’en est pas moins fin observateur de la société chinoise dont il ne se prive pas de moquer les excès. Il est ce flâneur désinvolte, ce rêveur malicieux qui prétend avec impertinence : « en cette vie, je n’obéirai qu’aux fleurs ». Il est aussi ce poète excentrique et nonchalant qui aime paresser longuement en
caressant sont chat et qui nous réconcilie avec nous-mêmes des quelques avanies et chagrins de l’existence.
Traduit du chinois par Jean-Claude Pastor
À découvrir : Laoshu, Moi, mon chat et le plaisir des jours, Editions Philippe Picquier, 2020, 208 p. Présenté et traduit du chinois par Jean-Claude Pastor.
Déjà paru : Un monde simple et tranquille, 2017.
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