Opéra de Pékin à Rennes
avec
l’Académie de Théâtre de Shanghai
L’Opéra de Pékin à Rennes
7 novembre 2019 – Lycée Emile Zola, Rennes
L’opéra de Pékin, c’est à la fois un jeu stylisé, des chants, des dialogues, du mime, des combats acrobatiques et des danses, des costumes flamboyants, tout cela concourant à représenter une histoire tirée du passé historique ou du folklore chinois. La grande variété de styles de maquillages permet de représenter différents personnages et émotions.
Invité par l’Institut Confucius, une délégation artistique de l’Académie de Théâtre de Shanghai 上海戏剧学院, composée des étudiants et des enseignants, s’est rendue au lycée Zola le 7 novembre 2019. Les artistes ont ainsi présenté aux élèves de Zola l’un des arts du spectacle traditionnel chinois, des extraits choisis du répertoire de l’opéra de Pékin.
La rencontre entre les artistes et les élèves s’est composée en deux parties : des ateliers d’observation en début d’après-midi, et une représentation d’une heure à 16h.
Durant les ateliers, les élèves de plusieurs classes ont observé différentes étapes de la préparation du spectacle de la troupe : les mouvements, le maquillage, le chant, la musique.
Pour que les élèves puissent apprécier avantage le spectacle qui va suivre, un professeur de l’opéra de Pékin a fait une brève présentation afin de donner quelques clés de compréhension, notamment les quatre catégories de rôles principaux : Sheng 生(rôle principal masculin), Dan (rôle féminin), Jing 净 (« Visage peint ») et Chou 丑 (clown ou bouffon).
Le premier extrait présenté était le fameux A la croisée des Chemins (三岔口), dans lequel le public voit représenter un combat de nuit sur le plateau clair comme le jour.
Le jugement du feu (火判) est une pièce inspirée de la mythologie chinoise antique. La pièce a recours à des déguisements extravagants et de magnifiques masques pour incarner le personnage du Feu.
Le bracelet de (拾玉镯) est un drame populaire. Dans l’extrait présenté, il est intéressant de voir comment l’opéra de Pékin représente des scènes de la vie quotidienne, tels que les travaux de broderie et l’élevage des poules, sans accessoire.
Dans l’extrait d’Adieu ma concubine (霸王别姬), XIANG Yu, empereur du pays de Chu, et YU Ji, sa très belle favorite, se disent adieu dans un contexte douloureux de défaite. YU Ji chante et exécute pour lui la danse des épées avant de se suicider. Ce répertoire, qui exprime l’état d’esprit complexe des personnages à travers la danse, fait partie des pièces classiques représentées par MEI Lanfang, grand maître de l’opéra de Pékin.
Dans la scène de La déesse jonche le sol de fleurs (天女散花), l’actrice incarnant la déesse imite la posture des personnages volants figurés sur les peintures murales des grottes de Dunhuang, et agite des rubans de soie longs de 10 mètres tout en chantant et dansant.
Voler l’herbe d’immortalité (盗草) est d’issu d’un conte de la mythologie classique chinoise relate l’histoire d’amour entre BAI Suzhen, un serpent blanc immortel qui a pris l’apparence d’une jeune femme, et XU Xian, un jeune homme de notre monde. Différentes techniques sont utilisées dans cet épisode, notamment les combats d’épées et acrobaties.
Le dernier extrait présenté durant le spectacle Shaojun et Qianjin (墙头马上) montre une scène où les deux protagonistes tombent amoureux l’un de l’autre.
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