Les femmes chinoises
Une sélection de trois livres à l’occasion de la journée internationale de la femme
A l’occasion de la journée internationale de la femme, je vous propose une sélection de trois livres sur les femmes chinoises écrits par une journaliste et écrivaine chinoise : XINRAN.
Ces trois livres sont à votre disposition à la médiathèque de l’Antenne du Finistère de l’Institut Confucius de Bretagne. Bureau A022 – 20, avenue Le Gorgeu – CS 96837 – 29238 Brest Cedex 3
Xinran est née en 1958. Pendant la révolution culturelle, elle et son frère sont enlevés par les Gardes rouges, à leurs parents jugés « réactionnaires » et envoyés dans un orphelinat réservé aux enfants de « chiens à la solde de l’impérialisme ».
A partir de 1983, la Chine a besoin de personnes pour développer la télévision et la radio, capables de diriger des émissions de débat éducatives tout en s’assurant que les sujets « interdits » sont évités. On confie à Xinran la production de ces émissions. Mais elle devient rapidement l’animatrice d’une émission de radio, Mots sur la brise nocturne, diffusée quotidiennement entre 22h00 et minuit.
En 1997, elle décide de quitter la Chine et s’installe en Angleterre. Elle s’y marie et a un fils.
En 2002, un recueil de ces vies de chinoises est publié par Chatto & Windus. (paru aux éditions Philippe Picquier sous le titre Chinoises, en 2003). Il dit la souffrance, mais aussi l’amour et l’espoir de ces femmes.
Depuis la publication de son premier livre, un best-seller international, Xinran est connue dans le monde entier. Elle publie une colonne bimensuelle dans The Guardian sur les questions relatives à la Chine et tient le rôle de conseiller aux relations avec la Chine pour de grandes corporations comme la BBC.
Chinoises
Traduit par Marie-Odile Probst
Collection Picquier poche
Poche n° 241
352 pages / 8,00 € / ISBN : 87730-757-3
« De 1989 à 1997, Xinran a présenté chaque nuit à la radio chinoise une émission où elle invitait les femmes à parler d’elles-mêmes. Elle a rencontré des centaines d’entre elles. Avec compassion, elle les a écoutées se raconter. Elles disent leurs souffrances incroyables : mariages forcés, viols, familles décimées, pauvreté ou folie… Mais elles disent aussi comment, en dépit des épreuves, en dépit du chaos politique, elles chérissent et nourrissent ce qui leur reste. »
Baguettes chinoises
Traduit par Prune Cornet
Collection Picquier poche
352 pages / 8,00 € / ISBN : 2-8097-0230-9
« Je vais leur montrer, moi, à tous ces villageois, qui est une baguette et qui est une poutre ! »
Trois sœurs décident de quitter leur campagne et le mépris des autres, pour chercher fortune dans une grande ville. Sœurs Trois, Cinq et Six n’ont guère fait d’études, mais il y a une chose qu’elles ont apprise : leur mère est une ratée qui n’a pas su enfanté de fils, et elles-mêmes ne méritent qu’un numéro comme prénom. Les femmes, leur répète leur père sont comme des baguettes : utilitaires et jetables. Les hommes, eux, sont des poutres solides qui soutiennent le toit d’une maison.
A Nankin, leurs yeux s’ouvrent sur un monde totalement nouveau : les buildings et les livres, le trafic automobile, la liberté des mœurs et la sophistication des habitants… Elles vont faire preuve de leur détermination et de leurs talents, et quand l’argent va arriver au village, leur père sera bien obligé de réviser sa vision du monde. C’est du cœur de la Chine que nous parle Xinran. De ces femmes qui luttent pour conquérir leur place au soleil. »
Messages de mères inconnues
Traduit par Françoise Nagel
Collection Picquier poche
368 pages / 8,00 € / ISBN : 2.8097.0878.3
« Une fois de plus, Xinran nous emmène au cœur de la vie des femmes chinoises – étudiantes, femmes d’affaires, sages-femmes, paysannes – toutes hantées par des souvenirs qui ont marqué leur vie d’une empreinte indélébile. Que ce soit à cause de la politique de l’enfant unique, de traditions séculaires destructives ou de terribles nécessités économiques, des femmes ont été contraintes de donner leurs filles en adoption, d’autres ont dû les abandonner – dans la rue, aux portes des hôpitaux, dans les orphelinats ou sur des quais de gare –, à d’autres encore, on a enlevé leurs petites filles à peine nées pour les noyer.
Ces récits, Xinran n’avait jusqu’à présent jamais pu se résoudre à les rapporter – ils étaient trop douloureux et la touchaient de trop près. A toutes les petites Chinoises qui ont été adoptées à l’étranger, ce livre adresse un message poignant, pour leur montrer ce que leurs mères ont réellement vécu et pour leur dire qu’elles ont été aimées et ne seront jamais oubliées. »
Les événements de l’Institut Confucius du Finistère
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