7 : 77
exposition de peintures de Han Bing
du 21 juin au 14 septembre
à La Passerelle, Centre d’art contemporain,
41, rue Charles Berthelot, 29200 Brest
7 : 77
Han Bing – peintures
Vernissage le jeudi 20 juin à 18h
à La Passerelle Centre d’art contemporain – 41, rue rue Charles Berthelot, 29200 Brest
La Passerelle, en collaboration avec l’Institut Confucius de Bretagne, présente des œuvres de Han Bing, première exposition personnelle institutionnelle en Europe, du 21 juin au 14 septembre 2024.
Han Bing
Han Bing (1986, Chine) travaille et réside actuellement à Paris, diplômée du CAFA de Beijing – l’Académie centrale des beaux-arts de Chine – et de Parsons School of Design de New York, Han Bing a étudié des références et des influences très diverses qui lui ont permis de développer une sensibilité multiculturelle et une vision du monde enrichie.
La peinture de Han Bing est intimement liée à la profusion des images disponibles dans l’espace public. L’artiste capture tantôt mentalement des éléments d’affiches, tantôt elle photographie une publicité à l’aide de son téléphone. Elle picore çà et là des images que nous ne voyons plus à force d’y être confrontés en permanence. De retour dans son atelier, elle assemble ses découvertes de manière très libre sur la toile. Sa démarche fait écho à celles des nouveaux réalistes des années 1960 dont les bretons Jacques Villeglé et Raymond Hains. Villeglé s’est approprié les affiches lacérées et décollées des murs de la ville, les transformant en œuvres d’art vibrantes et poétiques. Il dévoilait, à l’instar de Han Bing aujourd’hui, les strates de l’environnement urbain, qui portent les traces du temps et de l’intervention humaine. Han Bing évoque volontiers la « poésie anonyme » de ses peintures. Les ensembles qu’elle constitue émergent « de manière inattendue » et dans une grande spontanéité. Elle préfère d’ailleurs utiliser le terme de « faire grandir » au verbe « construire » lorsqu’elle parle de sa manière d’arranger la toile et compare la peinture à une matière organique et vivante.
Une partie de l’exposition est dédiée aux œuvres sur papier. Han Bing utilise des articles de journaux comme matière première. Elle les choisit pour leur qualité esthétique et vient masquer certaines parties des photographies illustratives de l’article. En effaçant les informations, l’artiste semble questionner la place que l’on donne aujourd’hui à la vérité et à l’objectivité, et rappeler que le monde est entré dans l’ère des fake news et des deepfakes – des trucages vidéo ou audio ultraréalistes créés par des intelligences artificielles.
Le titre énigmatique 7:77 est une sorte de mantra. Dans le Taoïsme et le Bouddhisme, le 7 est un chiffre sacré. Il symbolise l’illumination, l’éveil spirituel et la connexion avec le divin. On le retrouve dans les sept branches de l’Arbre de Bodhi sous lequel Bouddha a atteint l’illumination et dans les sept niveaux du paradis taoïste. C’est également dans la culture chinoise un chiffre associé à la chance et la bonne fortune.
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